Créatrice de costumes

Au départ, un émerveillement. Celui d’une enfant qui habillait les poupées de ses sœurs en s’inspirant de costumes folkloriques. Celui d’une jeune fille qui suit ses parents au gré de leur déménagement et qui s’inspire d’endroits uniques, riches en couleurs et matière. Celui encore d’une adolescente qui montait des spectacles avec les enfants de son village, n’oubliant pas de créer l’ensemble des costumes avec ce qu’elle trouvait sous la main.

Et la voilà d’arriver à Strasbourg, de créer ses costumes à partir de 1981, de lancer son entreprise puis de les confier à la location au Pressing la Colombe.

Rita Tataï est alors intermittente du spectacle. Petits et gros projets l’enthousiasme à chaque fois… Parfois seule, souvent cheffe d’atelier volant secondée par une équipe choisie, elle réalise costumes de ballet, d’opéra ou de théâtre pour des festivals et des spectacles. Son savoir-faire s’apprécie à travers les costumes de grandes œuvres : Cosi van Tutte, 10 costumes, La Flute enchantée, 80 costumes, l’Ombre 180 costumes, Parade Europapark, 70 costumes, rêve d’une nuit d’été 250 costumes…

Rita Tataï à l'Atlier la Colombe
Tissus et costumes à l'Atelier la Colombe
Costume 17ème siècle Atelier la Colombe

La naissance de l’atelier de la Colombe

L’arrière du pressing « La Colombe » voit naître son atelier en 2002. Signe du destin, elle rachète ses costumes vendus il y a plus de 20 ans.
Rita Tataï forme, s’entoure. Une équipe voit le jour et elle aime à se souvenir du chemin parcouru et des prénoms aussi. Keiko et Ségo, Marie, Brigitte, Gana, Laurence, Saranouche, Aurélie, Manon, Claire, Magali… Des défis encore, ceux de la création et de la confection de costumes.

Des costumes sur mesure

20 années à se former, à progresser dans les techniques de montage, teinture, broderies, le tout au service des cabarets, du théâtre, du cinéma, de la télévision, de la production audiovisuelle, des parcs d’attraction et touristiques, des particuliers et de leurs envies uniques.

Toute une histoire.

Rita Tataï dans son atelier